“Sung Eun Jin”
nombres de messages : 12
je suis ici depuis : 05/07/2010
i'm born in : 25/01/1990
my age : 34
i live in : 서울
mon passe-temps : Danser
mon humeur : Epuisé
| Sujet: I'm so tired of waiting || Sung Eun Jin Lun 5 Juil - 18:11 | |
| Sung Eun JinCaractère:
I feel I'm turning the page & I feel the world is a stage Gentil; Bien qu'il soit à première vue difficile de l'imaginer, je suis quelqu'un de très attentionné, qui aime partager et qui est très à l'écoute. Seulement voilà, j'ai mes critères et beaucoup n'ont jamais osé s'aventurer à essayer de savoir qui j'étais réellement. C'est une situation que je ne vis pas forcément mal, je me plais dans la séléction naturelle des choses. Ne croyez pas que je suis absolument incompatible avec tout le monde. J'ai énormément d'amour à donner. Il faut seulement mériter celui-ci.
Curieux; J'aime les nouvelles expriences ! Si quelque chose de dingue se présente à moi, je fonce. Cependant pas tête baissée. Je sais aussi raisonner, et sais me refuser certaines choses qui pourrait porter préjudice à quelqu'un ou à moi même. Dans ma folie, je sais être posé et réfléchi. Mais je suis aussi curieux de choses plus banales, comme manger un plat que je ne connaissais pas avant, ou encore travailler avec une personne que je ne connaissais pas la veille de la proposition. En ce qui concerne ma curiosité, je ne pense pas que ce soit un défaut, car pour moi, nous sommes un précipité de nos expériences.
Discret; Me présenter sans évoquer ma discrétion serait fausser les personnes à qui je m'adresse. Pouvons-nous qualifier celà de timidité ? Je ne pense pas. En effet, je n'ai aucun mal à dialoguer, et à discuter avec les gens quand la situation s'impose. De la froideur ? Non plus. Je ne suis pas forcément très amical avec les gens que je ne connais pas, et il parait que je ne suis pas très avenant au premier abord, mais en aucun cas je ne souhaite renvoyer une image froide. Non, je suis seulement un jeune homme qui n'arrive pas (ou peut-être, ne veut pas) attirer l'attention sur lui à n'importe quel prix. Je veux le faire grâce à mon travail, et à la curiosité que je peux susciter chez les gens.
Mystérieux; Si je devais citer le trait de caractère que je détèste le plus, je dirais sûrement que je hais les personnes qui s'exposent. Celà m'est absolument insupportable ! Bien que certains de mes amis soient du genre à vanter les mérites de leur nouvelle coupe de cheveux, ou encore à pleurnicher sur une demoiselle dont la première culotte a plus d'importance qu'eux, je suis loin de faire partie d'eux, sur ce point là. Mes sentiments restent souvent secrets, tout comme ma fierté, et un grand nombre de mes projets. Moi même est la seule personne que je tiens au courant de mes moindres faits et gestes. Certains trouvent ça méprisant et méprisable, d'autres intriguant et attirant.
Travailleur; Le travail est l'une des raisons qui m'aident à vivre. Je ne me vois pas vivre une vie paisible dans une campagne, sur un champ où je pourrais cultiver à ma guise. Non, ce qui me plait à moi c'est la ville, la grande ville. Des gens pressés et stressés tout autour de moi, et en faire partie a toujours été un de mes fantasmes les plus secrets. Les rares fois où j'ai évoqué mon désir d'avoir une vie tellement remplie, au point que je n'aurais même plus le temps de dormir la nuit, j'ai cru que la camisole allait m'attaquer pour s'agripper à moi. C'est peut-être dingue et totalement anti conformiste, mais c'est un rêve que je réaliserai, un jour.
Ambitieux; Avoir un rêve est peut-être la plus merveilleuse des choses sur cette terre. Celà permet d'avancer, encore et toujours, et de se surpasser. D'autant qu'honnêtement, une vie sans rêve... ça donne quoi ? Une routine, tellement monotone qu'une balle dans la tête semblerait beaucoup plus distrayante ? Ce n'est pas de celà dont j'ai envie ! J'ai envie d'une vie qui me pousse encore et toujours vers mon rêve, et celui-ci c'est de devenir le meilleur danseur du monde, l'un des plus connus. Voire même devenir chorégraphe pour des stars internationales. Je ferais tout ce qu'il faut pour y arriver, même si je dois passer par de nombreuses difficultés, de nombreux moments de découragement, et de nombreux sacrifices.
Auto-critique; Les gens trop sûrs d'eux n'ont-ils pas l'air souvent stupide ? C'est ce que je me dis en regardant, mais aussi en écoutant certaines personnes. Leur discous est en tel décallage avec la réalité que j'aurais presque envie d'en rire, si seulement celà n'était pas aussi triste... Je refuse de faire partie de ces gens là ! Peut-être suis-je trop critique, mais au moins je me ridiculiserai moins que ceux qui ne le sont pas du tout. Et de toute façon, l'auto-critique n'est elle pas un moyen de s'améliorer soi même également ? C'est comme ça que l'on parvient à être, et à dépasser le stade du paraître. On prend aussi conscience de nos forces et faiblesses.
Histoire:
Have you seen my childhood ? Je m'appelle Sung Eun Jin, et je suis né en 1990, à Islan en Corée du Sud. Passionnant n'est-ce pas ? Eh bien figurez vous qu'il n'y a que peu de choses à ajouter sur mes jeunes années. Du moins, pour les premières. J'ai toujours vécu au même endroit, avec mon père, ma mère, et mon chien, qui m'a quitté bien trop tôt. Je suis un jeune garçon qui a toujours été brillant à l'école. Que de compliments sur mes exploits intellectuels, ainsi que des mentions, et parfois même des prix spéciaux. Si j'ai réussi à me construire un tel palmarès, je pense que c'est surtout grâce à mon environnement familial. Ma mère en particulier, m'a toujours encouragé à faire de moi ce que je voulais, en me traitant tel un adulte, depuis mon plus jeune age. Mon père, lui, ne faisait que s'intérésser brièvement à ce que je faisais, mais jamais nous ne pourrons lui reprocher quoi que ce soit. Ce fut un père admirable. Je suis fils unique, et ai toujours été seul maître de mes décisions, et de mes désirs. Beaucoup de parents pensent qu'il faut pousser les enfants dans la direction qu'ils pensent être la meilleure pour eux. Or, je n'ai jamais été dans ce cas, et pourtant n'ai jamais foutu en l'air ma vie plus qu'un autre. Tout les enfants ont connu le fameux soir où, en rentrant à la maison, il fallait annoncer une mauvaise note obtenue à ses parents, tout en étant intimement persuadé que la meilleure des réponses qu'ils obtiendraient serait une gifle ou un hurlement bestial (parfois même les deux). Mais moi, je n'ai jamais connu ça. Mes parents m'ont toujours fait confiance, et savaient que les accidents arrivent facilement avec le stress, et parfois tout simplement, avec la flemme. Ils me laissaient donc beaucoup de liberté, et je dois reconnaître que jamais je ne les ai déçus. Etre traité comme un adulte depuis toujours, voilà ce qui m'a ouvert les yeux sur ce qui m'entoure.
C'est ainsi que les années se sont succèdées, sans le moindre changement ni problème à l'horizon de mon lac, aussi plat qu'un trottoir. Jusqu'au jour où. Moi aussi, j'ai été à un age où l'on tente diverses expériences, où l'on rencontre de nouvelles personnes, et parfois même, où nous entrons dans des clans, comme l'ancienne génération a l'habitude de les appeller. Bien qu'aujourd'hui il ne me reste plus aucun contact de mes années d'adolescent, je me souviens parfaitement d'un ami que je m'étais fait, à mes 14 ans. Celui-ci m'a entraîné dans toutes les fêtes qui avaient lieu, entre jeunes de notre ville natale, et un jour, il m'a proposé d'assister à une représentation de break dance, dans l'une des rues les plus dégueu de la ville. Je ne savais pas vraiment quelle été cette discipline, et n'avais même jamais entendu parler de celà. Cependant, le spectacle m'avait impressionné. Ces corps bougeaient et se tordaient d'une manière que jamais je n'aurais pû imaginer. J'avais comme l'impression que les corps des jeunes hommes que j'avais en face de moi me parlaient, qu'ils étaient comme en train de me raconter une histoire. Je me suis d'ailleurs lié d'amitié avec ce qui semblait être le leader du groupe de danse que j'avais vu en représentation ce soir là. Je ne pouvais stopper mes éloges sur ses capacités à me faire rêver de part les mouvements de son corps. Puis un jour, il me proposa d'essayer. Je n'étais évidemment que peu convaincu ! Il y a encore peu, je ne savais même pas en quoi consistait le break dance, et me voilà en train d'essayer quelques pas faciles. A ma grande surprise, je me débrouillais plutôt bien, et n'avais aucun mal à reproduire les mouvements de mon ami, jusqu'à ce que je me rende compte qu'en réalité, les muscles ont une limite à ne pas dépasser. Pourtant, je continuais à m'entraîner, d'abord en regardant faire les garçons du groupe, puis je me joignais à eux en tant que critique. J'étais un peu le public qui devait leur apporter une opinion sur de nouvelles chorégraphies et sur les deux ou trois choses à améliorer. Je prenais ceci tellement à coeur, que certains refusaient mes conseils sous prétexte que je n'y connaissais rien. Jusqu'au jour où leur leader me proposa d'entrer dans le groupe. A partir de là, je me suis même mis à écrire des morceaux sur lesquels je mettais moi même sur pied une chorégraphie à reproduire lors de nos représentations. C'est comme ça que je suis entré dans le monde de la break dance.
One last chance to reverse this curse Aujourd'hui, les battles sont affaire courante. On peut en voir à la télévision, et on peut même voir certains spectacles payants. A l'époque où j'ai commencé, le break dance en était encore à ses débuts, et très peu de gens osaient s'aventurer dans ce genre de choses. Mais moi, toujours prêt à expérimenter de nouvelles choses, j'avais accepté de participer à un battle de break dance qui aurait lieu dans l'une des artères principales de la ville de Séoul. C'est comme ça que moi, et mon groupe, nous avons quitté notre ville natale pour la capitale, où nous avions prévu de rester quelques jours, voire quelques semaines, au grand maximum. Le soir du battle, beaucoup s'arrêtaient pour nous regarder faire. Nos visages étaient totalement cachés, il était à peine possible de voir nos yeux, et nos vêtements étaient tellement larges que l'on ne pouvait aucunement deviner la forme de nos corps, si nous étions des filles ou des garçons. Ce soir là, un homme m'a abordé en me proposant de passer un de ces jours dans son studio pour lui montrer quelques pas de danse. C'est comme ça que j'ai prolongé mon séjour à Séoul, et où j'ai trouvé ce que je voulais faire de ma vie : danser. Bien entendu, le retour de mes amis dans la ville d'Islan n'a pas été tout rose. Beaucoup m'en voulaient de les laisser partir ainsi, leur argument était que par solidarité pour le groupe, je ne devais pas accepter la proposition de cet homme et continuer avec eux. Peut-être que mon coeur était encore trop froid à l'époque, ou bien étais-je seulement un peu plus mature que mes amis, mais j'ai refusé. C'est comme ça que j'ai quitté le groupe. Bien que ce fut plutôt difficile au début, car je m'étais trouvé dans une organisation de danseurs qui avaient un niveau bien plus élevé que le mien, j'ai rapidement trouvé mes repères, et ai sans cesse travaillé pour boucher mes failles et rattraper le niveau du lot. Ce qui, fatalement, m'a amené à avoir un niveau même supérieur à beaucoup d'entre eux. Les propositions n'arrêtaient pas d'arriver, mais comme je n'étais pas libre de faire ce que je voulais, je n'ai fait que travailler avec de jeunes artistes, et pour des spectacles ce qui, honnêtement, n'était pas aussi enrichissant que ce que j'aurais pu l'imaginer. Ainsi, un jour, j'ai décidé de quitter mon agent pour devenir indépendant. Cependant, ce n'est pas chose facile, et je prévois de passer quelques auditions pour entrer dans une boîte correcte, chose que je n'ai encore jamais fait de ma vie, bien sûr.
Parallèlement, je suis un étudiant en langues étrangères. Car non, je ne suis pas complètement dingue, et je sais bien que le succès ne peut venir qu'au bout d'un certain temps. Mais voilà, pendant ce temps là, il faut bien que je me nourrisse. Pour l'instant, je peux compter sur mes parents, mais comme toutes les bonnes choses, celà aura une fin. Et je ne souhaite qu'une chose : ne dépendre que de moi même. Or, ce n'est pas avec mes petits jobs de danse que je vais réussir à le faire. Disons que je garde une porte de sortie ouverte.
Dernière édition par Sung Eun Jin le Mer 7 Juil - 21:53, édité 5 fois |
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